Christine Boucher

 

De la petite fille secrète à la Guérisseuse

 

 

Je m’appelle Christine, je vais vous raconter mon histoire.

 

Je suis une enfant sensible, rêveuse, timide, en retrait. J’évite le contact, je suis comme dans un autre monde.

 

L’orthophoniste de l’école maternelle alerte mes parents car je ne parle pas. Mon esprit est vif mais je suis simplement en observation car j’ai une multitude d’informations qui m’arrive et j’essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. Je me protège des autres enfants qui me semblent très turbulents. Tout va bien puisque à la maison je m’exprime parfaitement et je suis très vivante !

 

Le parcours scolaire s’effectue « tant bien que mal ». Il en ressort toujours que je suis lente.

La classe que j’ai le plus aimée et où je me suis épanouie est celui d’un maître avec une approche d’expression libre et peu académique !

 

Entrée jeune dans le monde travail, je deviens une assistante discrète, fiable avec le sourire mais dont l’efficacité n’est pas vraiment reconnue. J’aime mon métier, je choisis toujours de travailler pour des entreprises dont l’activité a du sens pour moi.

 

Le décès de mon père en 2002 est une rude épreuve. Je décide alors de prendre soin de moi. La psy que je vais voir m’oriente vers la spiritualité et cela m’apaise, me fait beaucoup de bien. Je fais aussi du yoga. C’est à ce moment là que ma transformation commence.

 

A la quarantaine, je trouve enfin un emploi de Responsable Gestion Clientèle où j’excelle. Je conseille et j’organise l’installation de poêle à bois scandinaves. Autonome, j’apprends et j’inspire la confiance. Les tâches sont multiples, variées et cela me convient très bien. Pour la première fois j’entre en contact direct avec les clients, ils me racontent leur maison et leur façon de vivre. J’adore ça, je suis sincère dans les conseils d’achats que je leur donnent.

Tout va bien jusqu’au jour où l’ambiance interne devient insupportable à cause de la relation avec mon responsable. Je me sens harcelée, prisonnière, au bord du « pétage de plomb » et surtout très en colère et désespérée. J’ai même honte de moi car j’ai du mal à me sortir de cette situation. Il faut que je trouve une issue de secours car ma santé se dégrade (crise aiguë de spondylarthrite ankylosante), je deviens l’ombre de moi-même.

Grâce aux stages de développement personnel. Je prends conscience qu’il est temps de faire ce pourquoi je suis là : prendre soin des autres.

 

Comme je suis sensible à la couleur, aux matières et à la beauté naturelle, je me forme en tant que Conseillère en Image. C’est un bel outil vers l’estime de soi mais je trouve que la méthode manque d’authenticité, cela me met à nouveau en colère ! J’exerce donc très vite à ma façon avec beaucoup d’écoute et d’empathie.

 

Dans cette période, un jour, je suis avec une amie, qui a très mal au dos, elle a des crises depuis des années. J’ai tellement envie de l’aider. C’est puissant.

 

Je sens mes mains qui commencent à me piquer et à me chauffer. Je propose de les poser sur son dos. L’effet est immédiat, efficace, plus la soirée passe plus elle se sent bien et passe une très bonne nuit pour la première fois depuis longtemps.

Je me sens heureuse car j’ai pris soin d’elle et je l’ai aidé à aller mieux.

 

Je crois qu’à cette période j’ouvre simplement mon cœur en grand, en très grand !

Je propose alors des soins canalisés, avec guidance et chant médecine.

 

A l’aube de la cinquantaine je trouve le lieu de vie que je cherchais depuis plusieurs années. Je tombe sous le charme de cette nature autour de la maison. Je vois tout de suite le potentiel de ressourcement pour les personnes que j’accompagne.

C’est avec amour que mon compagnon construit l’endroit qui sera « la cabane » tant rêvée pour exprimer ma créativité.

Depuis j’exerce mon activité à mon rythme, en toute simplicité dans cet écrin de verdure où j’entends les oiseaux. Je développe mon intuition, j’accueille mes perceptions, et mes multiples potentiels.

Aujourd’hui je me sens à ma place en tant que Guérisseuse.

J’accompagne les personnes à rejoindre leur être profond, à libérer son expression et à se réaliser.

Cela me procure un tel bonheur de voir leur lumière et leur chemin d’évolution.

Je travaille de plus en plus en joie avec le monde du subtil.

Je suis bien dans ma vie. J’ai confiance en ma boussole intérieure.

 

 

 

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